La pauvreté parmi les nouveaux immigrants, les diplômés des programmes d’études postsecondaires et les familles de travailleurs à faible salaire mine l’avenir du Canada. C’est ce qu’ont découvert sept Boursiers d’Action Canada après avoir entrepris une étude ambitieuse de la pauvreté au Canada. Leur préoccupation à cet égard a été causée par le fait que le Canada est récemment passé du premier au huitième rang selon l’indice du développement humain de l’ONU, et qu’il arrive maintenant douzième sur dix-sept pays suivant un autre classement de l’organisme, l’indicateur de la pauvreté humaine. Pour étudier le problème, le groupe a commandé un sondage EKOS pour connaître la perception des citoyens concernant les questions liées à la pauvreté. Les Boursiers ont découvert que neuf Canadiens sur dix croient que le pays se classe mieux qu’il ne le fait vraiment, ce qui montre qu’il existe un écart important entre la perception du public et la réalité. Le groupe s’est servi de statistiques et d’entrevues personnelles afin d’étudier et de faire ressortir des enjeux précis, notamment le sous-emploi des nouveaux immigrants, le fardeau de la dette des diplômés de programmes d’études postsecondaires et les problèmes vécus par les familles de travailleurs à faible salaire. Pour diffuser son message auprès des Canadiens et des décideurs, le groupe a préparé une affiche aux fins de distribution dans tout le pays et a rédigé un article exprimant son inquiétude et invitant la population à passer à l’action. Son message est le suivant : « Il y a des gens pauvres parmi vos voisins, vos collègues et peut-être même vos amis. Nous voulons que VOUS fassiez quelque chose, et vous pouvez aider de nombreuses façons. Faites du bénévolat. Modifiez vos habitudes de consommation pour appuyer des entreprises éthiques. Faites des pressions sur vos députés. Nous pouvons faire de cette question une priorité politique de notre gouvernement. »