Le modèle économique actuel, axé sur la consommation et la valeur à court terme, a conduit les systèmes de transport urbain des villes canadiennes à contribuer significativement à la dégradation de l’environnement. En tant que deuxième plus grande source d’émissions au Canada, le modèle existant se concentre sur la réduction des méfaits plutôt que sur ses causes profondes.
Ce rapport de politiques publiques propose un passage à un modèle économique durable pour le transport urbain dans les villes canadiennes de plus de 100 000 habitants. Mettant l’accent sur l’objectif, la circularité, l’équité et la valeur à long terme, les recommandations sont tant aux niveaux de la gouvernance, des communautés qu’au niveau individuel. Collectivement, ces initiatives interconnectées visent à orienter le Canada vers une ère véritablement durable en matière de transport, favorisant un avenir résilient, équitable et respectueux de l’environnement.
Volet gouvernance : Une nouvelle approche de développement pour le transport durable
Première recommandation : Créer des comités de gouvernance pour le développement de nouvelles infrastructures de transport, avec des droits de vote accordés aux ressources naturelles et aux communautés prioritaires.
Volet collectivité : L’aménagement du territoire comme outil pour prioriser la population dans les villes
Deuxième recommandation : Réformer les pratiques d’aménagement du territoire et de zonage afin de permettre et de promouvoir les zones urbaines transitoires et à usage mixte.
Troisième recommandation : Exiger que tous les projets d’aménagement urbain sur des terrains publics donnent la priorité au développement des transports en commun et des transports actifs.
Volet individuel : Un moteur de changement pour un avenir qui transcende la propriété automobile
Quatrième recommandation : Introduire un programme de remise pour les conducteurs titulaires d’un permis de conduire qui n’ont pas de voiture immatriculée dans leur ménage, afin qu’ils investissent dans des options de mobilité durable.
Cinquième recommandation : Renforcer la coordination des politiques et des programmes pour favoriser le développement et la croissance des options d’autopartage.