Les entreprises à hyper croissance – comme Research in Motion – ont le poids financier et l’influence nécessaires pour transformer l’économie canadienne. Elles contribuent de façon disproportionnée à la création de nouveaux emplois, à la croissance du PIB et à la compétitivité au niveau mondial. Si le taux de création de nouvelles entreprises est relativement élevé, au Canada, trop peu d’entre elles deviennent des gazelles. Les entreprises de haute technologie du Canada, en particulier, ont une performante décevante en dépit d’investissements publics considérables – parmi les plus élevés des pays de l’OCDE – dans la recherche et le développement (R&D). Pourquoi le Canada a-t-il du mal à transformer de petites entreprises de R&D en gazelles?
Notre Groupe de travail Action Canada a contacté des entrepreneurs de premier plan, des sociétés de capital risque, des investisseurs providentiels, des universitaires et des responsables des politiques pour trouver la réponse. Nos conversations avec eux nous ont permis de découvrir qu’il manque deux éléments clés pour avoir un écosystème prospère pour les gazelles : des investisseurs au fait de la technologie et des technologues au fait des affaires – ou, autrement dit, de l’argent « fûté » (l’expérience et les contacts des fournisseurs de l’aide financière au démarrage) et une gestion « fûtée » (les compétences et l’adoption de systèmes opérationnels chez nos entrepreneurs en R&D). Dans notre rapport final, nous recommanderons des politiques novatrices pour améliorer les ressources du Canada dans ces domaines et créer un milieu plus propice à la prospérité des gazelles.